L’intelligence artificielle est aujourd’hui un levier stratégique pour accompagner les transformations actuelles - énergétiques et technologiques - de l’industrie européenne.
🇪🇺 Face à la pression concurrentielle des États-Unis et de la Chine, l’Europe contre-attaque.
En 2024, la Commission européenne lançait l’initiative AI Factory, avec un objectif clair : structurer un réseau de 13 usines d’IA appuyées par de puissants supercalculateurs. Ce projet vise à soutenir l’innovation industrielle à grande échelle en s’appuyant sur l’intelligence artificielle générative.
Ces IA Factories, réparties dans plusieurs États membres, doivent permettre à l’Europe de consolider sa souveraineté numérique. Ce maillage territorial et technologique ambitionne de diffuser l’IA dans les chaînes de valeur industrielles et d’accélérer l’intégration concrète de l’IA dans les secteurs clés.
Loin d’une simple digitalisation, l’IA introduit une logique de pilotage dynamique : ajustements en temps réel, maintenance prescriptive, anticipation des imprévus… Des entreprises comme Braincube (avec laquelle Pacôme et Quentin ont pu travailler chez Orano) montrent que cette automatisation cognitive est déjà en marche, avec des gains mesurables sur la qualité, l’énergie, la logistique et la fiabilité des équipements.
Mais les obstacles sont encore nombreux : manque d’infrastructures adaptées, besoin de formation, résistances au changement. L’IA ne peut produire de valeur que si elle est alignée avec des objectifs industriels concrets, pilotée avec méthode, et adoptée par les équipes. La gouvernance humaine reste la clé.
Pour aller plus loin, le livre blanc de Techniques de l’Ingénieur revient en détail sur cette initiative et ses implications concrètes pour l’industrie européenne.
👉 À télécharger ici : https://www.techniques-ingenieur.fr/actualite/livre-blanc/lia-pousse-les-portes-de-lusine-du-futur-145032/
